Ouverture attendue mardi, des assemblées annuelles de la BAD

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La-Tribune Economique (assemblées annuelles de la BAD) – Les chefs d’Etats et représentants des gouvernements des pays africains se réuniront demain, mardi, à Charm el-Cheikh, en Egypte, dans le cadre de l’ouverture officielle des assemblées annuelles 2023 de la Banque africaine de développement (BAD), pour débattre des moyens de renforcer les investissements du secteur privé en matière des énergies propres et de l’agriculture durable, en Afrique.

A l’ordre du jour de ces réunions figurent la tenue de la 58e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et la 48e assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement. Les assemblées porteront sur l’examen des moyens à même de garantir une meilleure flexibilité face au changements climatiques et la réalisation d’une transition énergétique équitable, tout en aidant les pays du continent à honorer leurs engagements mondiaux et à s’adapter au mieux à ces changements.

A cet effet, les pays africains sont invités à adopter une série de mesures, notamment la mise en place d’une infrastructure répondant aux normes de résilience climatique (ponts et routes).Les réunions annuelles de la BAD qui se poursuivront jusqu’au 26 mai courant, seront une occasion pour passer en revue, les mécanismes à déployer afin d’inciter davantage les investisseurs privés à se lancer dans des projets verts, d’autant plus que 80% des investissements climatiques en Afrique en 2020 (estimés à 29,5 milliards de dollars), proviennent du secteur public, tandis que la contribution du secteur privé est estimée à 14% seulement de ces financements.

A l’échelle mondiale, le secteur privé a mobilisé 49% des investissements climatique, ce qui a représenté environ 310 milliards de dollars.

Il importe de souligner que la BAD s’attend à ce que le PIB du continent africain diminue de 12%, en 2030 si l’investissement climatique privé n’est pas développé, contre une perte d’environ 1% du PIB aux Etats-Unis et dans d’autres pays industrialisés.

La Banque estime, par ailleurs, que la faible contribution du secteur privé aux investissements climatiques mènerait également à accabler le continent d’un déficit annuel de plus de 127 milliards de dollars d’ici 2030.

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