Partenariats euro-méditerranéens : « Forger une paix, ancrée dans les principes de justice »… a déclaré Senen Florensa, Pt d’IEMed

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  • Senen Florensa Président de l’institut Européen de la Méditerranée (IEMed) au 25e Forum International de Réalités répond à la question

  • « La Tunisie, est-elle la seule réussite des partenariats euro-méditerranéens ? »

Tunisie-Tribune (Partenariats euro-méditerranéens) – L’ouverture du 25e Forum International de Réalités, vient d’avoir lieu, ce jeudi 19 octobre 2023, é à l’hôtel Alhambra Thalasso Yasmine Hammamet, sous le thème « La Tunisie face aux mutations géopolitiques à l’ère de la digitalisation »,

 

Partenariats euro-méditerranéens

Senen Florensa, président de l’institut Européen de la Méditerranée (IEMed), a pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture, soulignant la nécessité d’une solidarité internationale pour « forger une paix, ancrée dans les principes de justice ».

Echec de la zone de libre-échange sensée être un pilier de prospérité… 

« Déception au niveau des partenariats Euro-Méditerranéens qui n’ont pas apporté les résultats escomptés », explique Senen Florensa. Il considère que depuis 2001, le monde a été secoué par un déluge d’instabilités, laissant planer l’horrible spectre de la guerre.

« Le Pacte de Barcelone, pourtant signé avec tant d’espoir, n’a pas été respecté par les deux parties. L’aide européenne, bien que présente, est restée à des niveaux insuffisants pour véritablement catalyser le changement », évalue le président de l’institut IEMed.

Par ailleurs, Senen Florensa, indique que « la zone de libre-échange, qui aurait dû être un pilier de prospérité, a été compromise en raison d’un manque de réciprocité en matière de tarifs douaniers de part et d’autre ».

La Tunisie, le Maroc et la Jordanie, des partenaires exemplaires

Les ambitions agricoles de la Tunisie ainsi que celles d’autres pays méditerranéens, ont également « été entravées par des régulations européennes ». Malgré ces modestes et mitigés résultats, ils subsistent, « en grande partie grâce à la persévérance de la Tunisie, du Maroc, et de la Jordanie, qui ont été des partenaires exemplaires ».

La Syrie et la Libye… Un fossé géopolitique : 

Néanmoins, il est important de noter que « la Syrie et la Libye ont fait fi de cette opportunité de collaboration, choisissant de ne pas y participer, et creusant ainsi un fossé dans la région », selon Senen Florensa.

La coopération, bien que parfois hésitante, reste la voie vers un avenir plus prometteur pour cette région tourmentée par les turbulences géopolitiques.

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