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847 millions d’Euros. pour la mise en œuvre d’un câble d’interconnexion électrique sous-marin entre la Tunisie et l’Italie –

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  • Lancement officiel en juin prochain des appels d’offres techniques

La-Tribune Économique (câble d’interconnexion électrique) – Le projet d’installation d’un câble d’interconnexion électrique sous-marin entre la Tunisie et l’Italie s’inscrit actuellement dans la phase du parachèvement de la structuration financière, selon une source de la STEG.

Ce projet coûte la bagatelle de 840 millions d’euros constitués des dons de l’Union Européenne estimés à 307 millions d’euros  et des contributions auprès de l’Italie de l’ordre de 270 millions d’euros et des banques européennes et internationales, à raison de 270 millions d’euros.

Techniquement, la phase actuelle est marquée par le parachèvement de la préparation des appels d’offres pour les lancer officiellement dans un délai ne dépassant pas le mois de juin prochain.

Ce projet qui a été bloqué depuis une vingtaine d’années, est constitué d’un câble électrique de haute tension (500 kilowatts), d’une puissance de 600 mégawatts, reliant entre deux réseaux électriques tunisien et italien par le biais de deux stations de transfert de la haute tension dans les deux cotés (Cap Bon en Tunisie et Sicile en Italie).

La STEG, cheffe de file de ce projet et son partenaire italien (TERNA), opérateur du réseau du transport de l’électricité en Italie (ElMED) ont déjà entamé l’élaboration des études de faisabilité pour atteindre la phase de l’exécution des travaux de ce projets inscrits dans les plans de développement des réseaux de l’électricité spécifiques aux deux pays.

Les travaux de la construction de ce projet vont démarrer à partir du premier trimestre de l’année 2024, alors que ce dernier sera opérationnel à partir de l’année 2028.

Cette ligne de l’électricité, d’une longueur de 200 km, permettra d’échanger l’énergie électrique à travers la satisfaction des besoins de la Tunisie d’une capacité supplémentaire pour faire face à la hausse des températures et au recours à la climatisation pendant l’été et à ses effets sur  la satisfaction des demandes additionnelles en énergie électrique.

Autrement dit, le projet permettra d’assurer à la Tunisie, la sécurité en énergie, de diversifier les sources d’approvisionnement en électricité et de renforcer les sources de l’énergie renouvelables, à travers la contribution à la lutte contre le réchauffement climatique et la réalisation des échanges économiques en électricité entre les deux pays et en Europe.

Ce méga-projet s’inscrit comme une pièce additionnelle dans la mise en œuvre de tout un réseau euro-méditérranéen à long terme.

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