Parking : le placement immobilier qui défie la crise

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La-Tribune Economique (Parking) – Alors que le secteur immobilier affronte une détérioration marquée, il est normal que les investisseurs se tournent vers des placements plus sûrs et rentables. Parmi ces derniers, les parkings retiennent l’attention de certains. Moins chers et plus flexibles en termes de gestion, ceux-ci s’avèrent être aujourd’hui une option plutôt attrayante.

Avantages et contexte favorable

En premier lieu, les contraintes juridiques et techniques sont incomparables avec celles de l’immobilier résidentiel. On pourrait les considérer comme quasi inexistantes, un aspect qui simplifie réellement la mise en location une fois le bien acquis.

Les enjeux écologiques complexifient aujourd’hui la gestion des biens immobiliers, mais ce n’est pas le cas pour les parkings : aucun diagnostic environnemental (comme le DPE par exemple), et pas d’objectifs réglementaires complexes à atteindre.

Actuellement, la demande en places de parkings reste assez élevée dans la plupart des grandes agglomérations. Ce, malgré les efforts des politiques municipales visant à réduire l’omniprésence de la voiture dans le paysage urbain.

Au niveau du coût d’acquisition, là aussi le parking est doté d’un bel avantage. Dans les grandes villes, celui-ci dépasse rarement les 25 000 euros et peut même descendre en dessous des 7 000 euros dans certaines villes comme Caen ou Lorient. Des tarifs attractifs pour les investisseurs, avec des rentabilités qui le sont tout autant ; de l’ordre de 3 à 8 % selon la localisation.

Liberté de gestion et rentabilité

Autre avantage du parking : la liberté contractuelle qu’il offre au bailleur. En effet, lorsqu’un parking non rattaché à un logement est mis en location, celui-ci bénéficie d’une réglementation plus souple, et il est possible de mettre en place des accords personnalisés avec le locataire. Durée de bail, modalités de résiliation personnalisées, loyer ajusté au marché, services additionnels, etc.

Cette flexibilité favorise donc une gestion plus aisée du bien en location, avec éventuellement une rentabilité plus élevée. Si on compare cette dernière avec un investissement dans le locatif, cette dernière n’est de l’ordre que de 3 à 4,5 % en moyenne.

Considérations pratiques et fiscales

Même si l’investissement peut paraître parfait, il nécessite tout de même que l’on prête à une attention toute particulière à certains détails. Par exemple, il faudra toujours s’affranchir des charges de copropriétés. Même si elles sont moins élevées qu’un logement, elles peuvent tout de même varier selon un certain nombre de critères : l’entretien courant, la maintenance des ascenseurs de voiture (s’il y en a) et des équipements communs, le gardiennage et les frais de gestion dans leur ensemble.

Au niveau des frais de notaires, l’existence de frais fixe impacte assez négativement les petites transactions comme l’achat d’un parking. Prenons l’exemple d’une vente à 5 000 euros. celle-ci pourrait entraîner 950 euros de frais de notaires, soit 19 % du montant de la transaction. Si on la compare à une transaction à 50 000 euros, la part de ces frais peut retomber à 5 000 euros, soit seulement 10 %.

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